Cylce des marchés financiers et la crise

Une analyse de l’évolution de l’activité économique sur une longue période permet d’observer plusieurs types de cycles économiques qui se succèdent et se répètent au fils des années.

Comprendre la crise financière avec les cycles économiques

Les fluctuations du taux de croissance de l’activité économique s’expliquent sous le terme de « cycle économique ». En d’autre terme un cycle en économie est un concept qui définit les fluctuations de l’activité économique en les décomposant en une succession de phases clairement identifiables qui se répètent dans le temps de manière ordonnée.

Les cycles économiques

Les cycles économiques existent depuis toujours. On peut remonter jusqu’à la bible, on parle de vaches maigres et vaches grasses ce qui correspondait à une pénurie, les vaches sont maigres car elles mangent peu, alors qu’elles sont bien grasses en période d’abondance.

Aujourd’hui le cycle économique se traduit par l’offre et de demande de produits ou services. Les cycles définissent l’économie et donc les marchés financiers.

 

Chaque cycle se ponctue par un retour de l’économie à une phase d’expansion après une phase de récession.

 

Les cycles économiques recouvrent une succession plus ou moins régulière de phases d’expansion et de phases de récession. L’expansion va classiquement d’un point bas de l’activité à un point haut et, inversement, la récession d’un point haut à un point bas.

On distingue plusieurs phases de cycle

Placement financier

La phase d'expansion

La demande augmente (plan de relance gouvernementale, produit tendance, avancé technologique). On observe donc augmentation du volume de la production et de la demande sur une courte ou une moyenne période. La production doit satisfaire la demande. Les entreprises embauchent des travailleurs et le taux de chômage baisse. l’entreprise est dans un cercle vertueux et continue à produire et créé une demande supplémentaire.

La phase de pic

La croissance commence à s’affaiblir. La phase d’expansion à crée une inflation.

La crise

La crise désigne un retournement de la conjoncture. Début de la phase de ralentissement de l'activité économique. On parle de conjoncture parce que les entreprises et consommateurs jouent un rôle. Si ils diminuent les investissements et achats, l’économie se porte moins bien. Moins de consommation, les stocks commencent à augmenter, l'appareil productif tourne au ralenti, les investissements sont retardés voire annulés.

La phase de creux

La baisse des taux d'intérêt rend les investissements de plus en plus intéressants. La hausse du chômage a fait baisser les salaires. On aboutit donc à un point où il devient à nouveau attractif pour l'entreprise d'embaucher.

EXPLICATION DES CYCLES ÉCONOMIQUES COURTS ET LONGS​

On distingue plusieurs cycles économiques découverts par le français Juglar et les cycles longs par un économiste russe Kondratiev.

Cycles court : cycle Juglar C. Juglar découvert en 1862 est le premier à avoir mis en évidence la périodicité des crises, d’environ dix ans, correspond au cycle de renouvellement du capital fixe. On l’appelle aussi cycle des affaires. Des cycles plus courts appelés cycles Kitchin ont fait apparaitre des périodes de 40 mois. Les cycles long : les cycles Kondratiev. Sa mission était d’analyser les économies capitalistes prédominantes (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne et France) Kondratiev mets en évidence des cycles longs de 40-60 ans. L’économiste observa également que la phase ascendante était souvent précédée par des découvertes technologiques.

SCHUMPETER se concentra sur les travaux de Juglar et Kondratiev. Il explique que chaque grande période de prospérité est déclenchée par une grande avancée technologique. De la machine à vapeur, aux evolutions de transports, passant par internet. Ces avancées ouvrent de nouveaux marchés et déclenchent des phases longues d’investissement. L’économie peut donc s’analyser sur 2 rythmes. Des cycles courts Juglar de 6 à 10 ans et longs Kondratiev de 50 à 60 ans influencé par les grandes révolutions technologiques et sociétales.​

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